Enveloppé de souvenirs | Norman

Le son sec et amer du bois pourri qui grince. C'était un bruit qui, pour beaucoup n'aurait eu auncun sens si ce n'est de faire penser que l'endroit était vieux. Vieux, oui, il l'était. Mais pour moi, tout cela avait une autre signification. Alors que la rampe du doucle escalier, déteriorée par le temps, couinait doucement sous mes doigts pâles, je me laissai partir dans mes rêveries. Là, seul confronté à mon même, j'étais bien différent de d'habitude. Faire des farces, me cacher, faire peur au Invités ou encore me déguiser en fille et leur faire croire que j'étais ma propore soeur, tous mes passe-temps habituels, tout ce qui me maintenait en vie — si je pouvais appeler ceci ainsi — n'avait plus aucun sens. J'étais seul dans une pièce qui était toujours imbibée de souvenirs brûlants et atroces qui étaient sur le point de faire couler des larmes le long de mes joues.
Au beau milieu de ma descente, je m'arrêtai levai mon visage blême. Je pouvais encore voir la vaste salle de bal comme elle l'était autre fois. A mes yeux, la noirceur des murs n'avait aucune importance. C'était comme au premier jour. Du haut de ems escaliers de marbre, sur un tapis calciné, je pouvais observer l'ensemble de la pièce. Rien n'avait été touché. On pouvaite ncore deviner la forme de ma table du buffet, bien que, dans l'obscurité, elle ressemblât à présent à un monstre sombre et prêt à bondir sur moi dès que je serais descendu. J'avais facilement peur, c'était connu, mais ici, c'était différent. La salle de bal en aurait effrayé plus d'un, mais moi, ici, je me sentais juste vide, comme si mon âme n'était plus là. Pourtant, elle était bien là. Elle était même la seule à être là puisque mon corps reposait paisiblement dans le cimetière familial.
J'émis un petit rire nerveux. Je ma sentais si mal, seul dur mon escalier brulé. La salle était si grande que ma présence ne suffisait pas à la remplir. Que je sois là ou non, cet endroit était mort.
Finalement, après quelques minutes passées à ne pas bouger et à juste contempler chaque détails, je repris mon chemin et, gracieusement, élégamment, je descendis jusqu'en bas. Des vitres immenses et couvertes de poussière avient autre fois éclairé les danseurs et les gourmands. A présent, il faisait plus noir que dans la nuit. La lumière du soleil ne parvenait plus à pénétrer dans la pièce, comme si elle avait décidé de rester sacrée et inviolable.
Peut-être d'ailleurs n'aurais-je pas dû profaner ce lieu...

Un bruit résonna dans mon dos, vers le haut de l'escalier. Tout mon calme s'envolla et je laissai s'échapper un cri aigu. Comme j'avais sursauté... D'un geste vif, je me retournai. Qui pouvait être là ? Pas un Invité tout de même ? Non, impossible, il n'aurait jamais trouvé le chemin. Et puis... Il n'avait pas le droit.
Je secouai ma tête de gauche à droite puis, fronçant les sourcils, je tentai de retrouver mon calme.

— Qui est là ?

J'avais parlé distinctement et fort, histoire de parraître plus convaincu que je ne l'étais vraiment. Je me sentais à présent envahi d'une froide peur. Qui pouvait se trouver là, en haut de l'escalier ?

|Voilà, j'ai mis la situation en place, décris le lieu, ... A toi de répondre en expliquant ce que tu fais. Si on suis ce que j'ai dit, tu es arrivé après moi dans la salle de bal. Rappelle-toi également que tu n'as pas le droit de faire jouer mon personnage. Tu en epux joeur que Norman. Voilà, je pense que c'est clair.|

Comme à son habitude Norman effectuait sa balade nocturne qu'il appréciait tant. Cette nuit là il se dépécha de faire le tour des couloirs, il avait envie de se retrouver au terminus de sa balade, c'est à dire la salle de bal. Il arriva donc devant la grande porte en chène massif, qui avait un aspect peu engageant. La journée de Norman avait été fatiguante les invités avaient été particulièrement exigeant et Norman était fatigué physiquement et mentalement. Il poussa lentement la porte qui émit un petit grincement qui mit légèrement Norman mal à l'aise. En pénétrant dans la vieille salle de bal il éprouvat comme d'habitude de la nostalgie ainsi qu'une envie d'hurler de peur et de tristesse.
Quand tout à coup il entendit:

— Qui est là?

Norman ne put s'empêcher d'émettre un petit cri, et de sa voix la plus clair il s'exclama: Qui que vous soyez, montrez vous!!!!
Norman obtint une réponse plutôt étrange.
Norman s'avança ensuite vers l'escalier et commença à le descendre le plus prudemment possible, il s'arrêta au milieu de l'escalier pour observer l'énorme pièce. Il imagina tout comme cela l'était ce fameux soir où tout avait commencé, où plutôt où tout c'était terminé dans les flammes dans l'horreur et dans les cris. Venir tout les soirs dans cette pièce était une torture qu'il s'infligeait à lui même mais en même temps un grand soulagement. Bref, il avait presque oublié qu'il était en présence d'un inconnu mais dont la voix lui disait quand même quelque chose.

|Un seul conseil : Quand tu parles, passe à la ligne|

Dès que j'eus parlé, une réponse me revint. Enfin, ce n'était pas vraiment une réponse. Juste une autre question. Non, une exclamation qui n'avait rien à faire avec moi...

— Qui que vous soyez, montrez vous !

Je connaissais cette voix. Je l'avais déjà bien souvent entendue. A qui elle appartenait ? Je ne pouvais le dire... Il était seulement certain que ce n'était pas un Invité. Un domestique alors ? C'était la solution la plus envisageable.
Des pas résonnèrent alors à travers la salle de bal, se répercutant contre tous els murs de marbre. On aurait pu se croire revenu à ces temps lointains où de belles ladies avaient, vêtues de robes longues, descendu cet escalier au bras de elur bien aimé. J'aurais voulu fermer les yeux pour savourer cette image, mais je ne le fis pas. Je devais rester aux aguets. Prêt à tout. La personne était toujours dans l'ombre.

Lorsqu'il apparut sous le peu de lumière qu'il y avait dans la pièce, je le reconnus. Je me redressai alors fièrement, profitant de mes jolis vêtements et de ma belle allure du jour.

— Norman.

Ce fut tout ce que je dis. Il ne s'agissait pas d'une question. C'était simplement une manière de montrer que je savais que c'était lui. En tous cas, s'il y avait bien quelqu'un que je ne m'étais pas attendu à voir là, c'était Norman, un de nos majordomes.

— Que fais-tu ici, Norman ?

Tant de curiosité dans une si courte phrase. Etait-ce seulement possible ?

Norman s'arrêta en sursautant, la phrase résonnait encore dans la tête de Norman comme un mauvais rêve.
- Que fait tu là Norman?
Norman se savait repèré mais il ne voyait pas l'étrange inconnu, un frisson lui parcourut l'échine et pendant un court instant il se sentit secoué de tremblements. Il reprit son sérieux, s'avança et sorti une allumette de sa poche et l'alluma. Soudain il apperçut une ombre qui se rapprocha et...
Drew apparut le visage livide dans la clarté de l'allumette.
Norman s'exclama: - Oh, Drew tu m'as fait une de ces peurs , tu sais je ne pense pas que ce soit bien pour toi de revenir sur les lieux du drame, retourne t'amuser, festoyer, ne t'embête pas avec des choses irréversibles comme celle ci.
Norman marqua un temps d'arrêt tout en dévisageant Drew, puis prononça solennellement:
- Néanmoins je te fais la promesse de te vanger toi et tes parents.
Drew parrut légèrement intimidé par la phrase et Norman eu conscience que la manière dont il l'avait récitée dans le silence de la nuit et la lueur de son allumette avait du être impressionante.
Il désigna à Drew une chaise et ils allèrents s'asseoir tout les deux sur une chaise.
De longues minutes s'écoulèrent avec le hululement d'une chouette comme seul occupation, Norman sentit naître en lui une profonde tristesse et préféra couper court au silence avant de déprimer complètement.
Il s'exclama:- Que pense tu des nouveaux invités , pense tu que tes parents aient bien fait de les inviter, ne préférerait tu pas trouver le repos éternel?
Ces questions parurent troubler Drew qui mit quelques minutes à y répondre.
Norman lui ne pensait plus qu'à la tentation que lui offrait le repos éternel.

— Oh, Drew tu m'as fait une de ces peurs, tu sais je ne pense pas que ce soit bien pour toi de revenir sur les lieux du drame. Retourne t'amuser, festoyer, ne t'embête pas avec des choses irréversibles comme celle ci.

Je reconnus cette voix et cette allure. Norman, un de nos majordomes. Ma première pensée fut qu’aujourd’hui, il se permettait bien des choses. Me tutoyer ? Me dire ce que je devais faire ? C’était bien une première. Je ne savais pas s’il se permettait cela parce que nous étions seuls tous les deux ou parce qu’il se sentait perturbé par la salle de bal.
Je ne répondis rien. Je n’en avais pas envie.

— Néanmoins je te fais la promesse de te venger toi et tes parents.

Terrifiant... Tout l'était dans cette phrase. Le ton sinistre et très sérieux, la voix grave du majordome, l'obscurité qui régnait autour de nous et les traits de son visage, déformés par la flamme dansante. Qui n'aurait pas eu peur dans une telle situation ? En tous cas, je me sentais assez mal à l’aise. Rien que la signification de cette phrase si courte suffisait à me rendre inquiet. Comment pouvait-il parler ainsi de vengeance ? C’était beaucoup trop sinistre pour moi… Enfin, j’avais l’habitude de m’effrayer facilement.

A nouveau, je ne répondis rien. Pourquoi l’aurais-je fait ? Je ne souhaitais pas parler. Je n’avais rien à dire. Norman sembla désigner du coin de l’œil quelques chaises. Sans vraiment réfléchir, nous allâmes nous y asseoir. Le silence s’était à nouveau installé. Rien ne semblait bouger dans la pièce. D’un air malheureux, je contemplais le sol brûlé. Une chouette vint briser cette atmosphère en chantant tout à coup. Soudain, Norman se remit à parler. Aaah… Moi qui espérais qu’il me laisserait tranquille.

— Que penses-tu des nouveaux Invités ? Penses-tu que tes parents aient bien fait de les inviter ? Ne préférerait tu pas trouver le repos éternel ?

Je relevai doucement les yeux. Rester plonger dans mon silence… Ou répondre ? Me taire suffirait à ruiner ma réputation. Je ne pouvais pas ignorer la question. Même si je me sentais triste. Même si je ne voulais rien dire. C’était comme ça.
Bien sûr, en théorie, j’aurais pu ignorer complètement Norman. Il était un serviteur, par conséquent, je n’étais pas obliger de lui parler.
Mais j’allais le faire.

— Il ne s’agit pas d’apprécier la situation ou non. Je n’ai rien à en dire. Les Invités, je ne les connais presque pas. Ils ne sont que des mortels, tous trop différents pour être jugés tous ensemble. Quant à savoir si les inviter chez nous était une bonne solution, je n’en sais rien. J’aurais pu être ailleurs maintenant, si nous avions choisi de mourir tout de suite. Je ne serais pas ici, en train de parler avec toi. Moi, ce que je veux, c’est trouver quelque chose à faire. Alors, je ne m’ennuierai pas.

Parler beaucoup, se dévoiler. C'est ce que j'étais en train de faire. Un sourire se dessina doucement sur mes lèvres. Au moins, je pouvais rester fier.

Norman se sentit tout à coup gêné par les questions qu’il avait posées.

Il réalisa qu’il s’était permis bien des libertés en tutoyant Drew et en lui posant un tas de questions.

Des paroles résonnèrent tout à coup c’étaient celles de Drew :

— Il ne s’agit pas d’apprécier la situation ou non. Je n’ai rien à en dire. Les Invités, je ne les connais presque pas. Ils ne sont que des mortels, tous trop différents pour être jugés tous ensemble. Quant à savoir si les inviter chez nous était une bonne solution, je n’en sais rien. J’aurais pu être ailleurs maintenant, si nous avions choisi de mourir tout de suite. Je ne serais pas ici, en train de parler avec toi. Moi, ce que je veux, c’est trouver quelque chose à faire. Alors, je ne m’ennuierai pas.

Norman comprit qu’il mettait Drew très mal à l’aise. Après tout il l’appréciait Drew et ne voulait en aucun cas le gêné. Le voila qui devenait mélancolique et qui éprouvait un poids au cœur, il repensa tout à coup au bal comme un mirage, il se remémora la musique, les invités habillés de leurs plus beaux atours et des grands chandeliers qui émettaient une lumière chaleureuse et amicale.

Tout à coup une vielle planche craqua et Norman sursauta, ce bruit l’avait ramené dans sa triste réalité, dans ce manoir lassé d’exister, vieux et ne respirant plus aucune joie de vivre comme un malade au bord de l’agonie. Néanmoins Norman il l’aimait bien ce vieux manoir, il aimait bien son ambiance, sa richesse de caractère et sa sagesse.

Norman se leva, se dirigea vers la grande cheminée et aperçut un objet étrange.

Il se dirigea vers l’objet qui n’étaient en fait qu’une vieille poupée en tissu et au visage calciné.

Instinctivement il l’a tendit à Drew espérant une réaction et s’exclama :

« Voilà une rescapée, c’est bien une des seul »

Norman prit tout à coup un air si abattu qu’on aurait dit qu’il allait pleurer.

Norman ne répondit rien. Il resta immobile. Est-ce qu'à mon tour, je l'avais perturbé ? Est-ce que mes paroles avaient été trop dures ? Trop froides ? Je n'en savais absolument rien. Je ne pouvais que contempler son visage sérieux, dissimulé dans la nuit. Il y avait sur ce visage une chose indéfinissable. Ou du moins, difficilement nommable.
C'était comme une tristesse mélancolique. Il regarda autour de lui, lentement, les sourcils froncés. C'était une scène étrange et très calme. Effectivement, la chouette s'était tue depuis un long moment et n'avait plus rechanté depuis. Nous étions baigné dans un silence froid et amer, comme si les vieux souvenirs venaient nous serrer contre eux, nous enlacer de plus en plus fort jusqu'à nous étouffer de leur présence. Je me levai et reculai de quelques pas, de plus en plus mal à l'aise.
Soudain, une planche craqua en hauteur et me fit sursauter. Apparemment, ce fut le cas du majordome aussi. Cela me fit un peu oublier mes sombres pensées et un sourire revint s'installer sur mon visage pâle.
Norman, à son tour, se leva. J'ignorais ce qu'il avait, mais je le vis marcher, tout à coup, comme guidé par une force invisible. je ne bougeai pas, attendant de comprendre.

— Voilà une rescapée, c’est bien une des seuls.

Je levai la tête et vit, juste sous mes yeux, une petite poupée de tissu, norcie par les cendres et la fumée. Elle n'avait pas vraiment brûlé et était donc encore entière. Je la saisis doucement entre ems doigts, caressant son visage noir, tentant d'être aussi délicat que possible.

— Elle est aussi rescapée que nous le sommes, non ? Elle n'est plus que le souvenir du passé, qui malgré tout, vit encore. Un non-sens, une étranegté, une anormalité. Elle n'est qu'un fantôme. Juste comme nous.

Elle en devait pas avoir appartenu à une petite fille très riche. Avions-nous des amis plus pauvres ? Je ne pouvais m'en rappeler. Mais, c'était sans doute le cas puisque cette petite chose si fragile était maintenant dans mes mains.
J'allais la garder. La laver. J'en avais envie, au fond de moi.

— Norman... Veux-tu vraiment retser parler ici ? Si tu as quelque chose à me dire, n'aurais-tu pas plutôt envie d'en parler... ailleurs ?

Je ne dis pas ce que je ressentais par rapport à cet endroit. Je le sous-entendis juste. Ensuite, attendant une réponse, je posai la petite poupée contre mon coeur, comme si j'avais voulu rassurer un petit animal.

— Elle est aussi rescapée que nous le sommes, non ? Elle n'est plus que le souvenir du passé, qui malgré tout, vit encore. Un non-sens, une étrangeté, une anormalité. Elle n'est qu'un fantôme. Juste comme nous.

Norman trouva les paroles de Drew bien dures.Il s’ensuivit un long silence au cours duquel Norman se sentit vraiment très mal, cela devait être dû au fait qu’il faisait glacial et très humide. Au dehors la nuit se faisait moins sombre, on sentait l’aube approché. Ils avaient peut être parlé là des heures ou seulement dix minutes, Norman n’en savait rien. Le temps semblait s’être totalement arrêté dans la salle de bal à moins que comme le disait Drew cette pièce était également un non sens voir une étrangeté.

— Norman... Veux-tu vraiment rester parler ici ? Si tu as quelque chose à me dire, n'aurais-tu pas plutôt envie d'en parler... ailleurs ?

Norman légèrement décontenancé par la question s’exclama :

« Excellente idée Drew, peut être pourrions nous nous retrouver dorénavant tout les soirs dans le petit salon pour parler, bien sûr si cela te convient »

— Excellente idée Drew, peut être pourrions nous nous retrouver dorénavant tout les soirs dans le petit salon pour parler, bien sûr si cela te convient.

Je fus assez surpris de voir que mon idée plaisait à Norman. Le salon était un endroit confortable et chaud. Pas comme ici. Néanmoins, y aller tous les soirs, cela me semblait beaucoup.

— Parler avec toi tous les soirs, c'est trop pour moi... Je ne saurai guère quoi te dire. Cependant, je veux bien que nous discutions ensemble, de temps à autres, dans le salon. C'est un très bon endroit pour parler de choses et d'autres, calmement. Alors, si tu veux, je te ferai venir lorsque j'aurai des choses à te dire. De même, tu peux venir me voir lorsque tu désires parler.

Je souris pour montrer que l'idée me faisait plaisir malgré tout. J'avais joué la carte de la franchise en disant clairement que parler avec lui tous les soirs ne me plairait pas. Mais j'avais parlé gentiment, sans me montrer blessant.

— Alors... Veux-tu que nous y allions maintenant ?

Tout en posant cette question, je glissai la poupée de ciffon à l'intérieur de la poche de ma veste. Sans vraiment attendre de réponse, je me mis à monter les escaliers de pierre, une main posée sur la rampe, d'un air très digne. Comme autrefois.
Me souvenir était à la fois plaisant et douloureux. En réalité, cela créait en moi un mal profond. Mais cette souffrance qui me blessait à ce point était très agréable, par sa nature mauvaise, justement. C'est parce que je souffrais de ces souvenirs que je pouvais me rappeler à quel point ils étaient forts.

Tu fais comme tu préfères. Soit tu commences un nouveau sujet dans le salon, soit tu réponds ici et je commencerai le nouveau sujet. =)