Event | Once Upon a World

Il était une fois une forêt...

La forêt, dans son silence majestueux, était baignée par le soleil. Les seuls bruits audibles étaient celui des oiseaux chantant du haut des longs arbres ondulés et celui de la rivière, dont l'eau fraîche rebondissait sur les rochers brillant. Personne ne venait troubler ce paysage enchanteur. Les feuilles d'un vert vif, ombrageant par endroit le sentier sinueux s’agitait avec le vent.

On aurait cependant pu sentir une certaine magie dans ce lieu... Ce sentiment étrange ne pouvait être que renforcé par l'arrivée de personnages très divers qui se rencontreraient en ces bois.
Chacun souhaitait traverser la forêt, simplement.

Et voici leur histoire...

Lentement, l'enfant ouvrit les yeux. Et les larmes coulèrent.

Où était-elle? Elle n'en avait pas la moindre idée. Venait juste de se réveiller dans cet endroit étrange, cette forêt joyeuse et lumineuse... Tout... Tout n'allait tellement pas... Elle ne connaissait pas cet endroit. Ignorait si on l'avait emportée là, si elle s'était déplacée par elle-même. Elle ne se souvenait pas s'être endormie en ces lieux... S'en était presque... Effrayant. Même si le soleil la caressait de ses doux éclats. Même si les colombes d'un blanc pur roucoulaient entre les branches.

Elle ne se sentait pas à sa place...

Elle était arrivée dans la forêt au milieu de soirée et avait préféré attendre avant de continuer sa route. Elle était donc monté dans un arbre immense et avait décider de le quitté aux premières lueurs du jours. Pourquoi un arbre? Parce qu'aussi incongrus que cela puisse paraitre elle aimait ce réfugier plus haut, aimait observé la forêt par la cime des arbres, elle ce sentait libre ainsi. Elle y avait ainsi passé le reste de la nuit et quant enfin l'aurore avait commencé à peindre le ciel de ses couleurs magistrale elle avait sauté et atteint le sol sans encombre. Posant sa main contre son cœur tout en apercevant plus loin une enfant coucher dans l'herbe, la jeune fille lui sourit une fois accroupit devant elle.

« Est-ce que ça va? »

Lui demanda t-elle lentement, aillant crainte de l'effrayer si ses mots devenait trop pressant.

Elle était partie de chez elle durant la nuit, sa famille n'avait pas arretter de l’engueuler car elle était beaucoup trop gentille pour l'espèce à la-quelle elle appartenait .
Ayant dormit la journée, elle était en plaine forme et pouvait encore tenir 24 heure sans montrer le moindre signe de fatigue ...
Au petit matin après avoir analysé l'endroit où elle était, elle vit deux magnifique jeunes filles mais resta plantée derrière l'arbre où elle était, attendant patiemment que l'une d'entre elle ne la voit .

"Douce forêt, n'as-tu jamais voulu rendre le bonheur à ses esprits égarés? N'est-ce pas pour cela que tu as gardé leur rêves dans ton sein ? "

William parcourait les sentiers sylvestres en cette belle matinée chaleureuse. Ce qu'il faisait là ? Il ne savait pas trop, d'ailleurs il ignorait même comment il avait atterri entre ces branches, mais il était là. Vivant.
Ses pas ne résonnait pas sur les cailloux, d'ailleurs il était plus furtive qu'un loup, peut-être parce que sa profession lui avait donné ce don unique de disparaitre, du moins de faire que sa présence soit toujours camouflé par les ballades de oiseau. C'est au bout de quelque mètre qu'il vit un individu au loin. Peut-être était-ce un de ces nain sylvestres qui habitaient dans les creux des troncs, une espèce très recherché pour sa barbe d'or. Sans même vérifier si sa supposition se révélait réelle, il épaula son fusil et visa la forme indécise avec précision. Il appuya sur la gâchette et le coup brisa la tranquillité de ces lieux. Il avait atteint sa cible .

En quelques foulées, il atteignit sa scène de crime et se rendit compte qu'il n'était pas tout à fait seul. Déjà, il y avait cette jeune demoiselle qui se cachait derrière un arbre qui était en réalité à quelques centimètre de sa proie qui se trouvait être un simple lapin. Vu la trajectoire de la balle, elle aurait pu manifestement croire que le tir avait été pour la tuer, mais manifestement notre jeune adulte n'avait pas du tout envie de se justifier d'une quelconque manière pour expliquer son métier à une inconnue. Puis il y avait ces deux entités un peu plus loin. L'une était allongée et semblait pleuré, alors que l'autre essayait de savoir ce qui la chagriner aucun. De ces pupilles miel, il fit défiler ces personnages tout aussi étranges les autres et soupira. Il n'avait pas du tout envie de rester ici. Mais il s'obligea tout de même à parler, juste pour éviter des représailles:

" Faites comme si je n'étais pas là, vous n'allez pas me dire que les chasseurs sont rares dans la régions non ?"

Voilà, il avait fait le minimum syndical, maintenant il pouvait s'en aller avec sa prise sans se soucier du reste. C'est du moins ce qu'il croyait ...

Sur ce sentier de terre beige, j'avançais pas à pas. Lentement, je trainais le poids de mes habits et poursuivais ma route. Ce n'était pas un bon jour pour voyager. Encore moins pour voyager à pieds. Le soleil avait beau ne traverser les feuilles que par quelques endroits, l'air était chaud et humide, ce qui rendait la situation des plus désagréables.
Plusieurs fois, soupirant, je m'arrêtais sur le bord du chemin, hésitant à m'asseoir. Les bois étaient dangereux, surtout ceux de ce genre et il valait donc mieux être prudent. Je ne pouvais, de plus, pas me permettre de salir ma robe et d'arriver dans une tenue inconvenante de l'autre côte de la forêt. Non, ce ne serait pas digne de mon rang.

Alors, je continuais à marcher. Et mes longues manches, mes jupons, les longs morceaux de tissus qui recouvraient mon corps me pesaient et me donnaient si chaud. Parfois même, voyant la robe flotter eu niveau de mon torse et mes hanches trop étroites pour le vêtement, je me demandais : «Ce genre d'habit devrait-il réellement être porté par un homme comme moi ?» Mais, bien sûr, c'était une question stupide. La réponse était oui. Sans équivoque.

Soudain, j'entendis une détonation. Inquiet, je tâchai de savoir d'où provenait le bruit pour ensuite me rendre compte qu'il provenait d'un endroit éloigné de moi de vingt mètres tout au plus. Continuer sur le sentier de terre ne semblait donc pas judicieux, car quelqu'un comme moi devait faire attention aux brigands et monstres qui vivaient là. Mais contourner l'endroit en traversant les bois, où vivaient des créatures plus dangereuses les unes que les autre ? Encore pire !

Relevant la tête, me recoiffant rapidement, réajustant mes jupons et éclaircissant ma voix, je m'élançai d'un pas vif et décidé vers le groupe de personnes. Jetant un regard hautain à l'assemblée, je pris ensuite un ton des plus condescendant pour les questionner.

▬ Pourrais-je savoir ce qu'il se passe ici, je vous prie ?

Je supposai que mon apparition avait fait bonne impression. Après tout, je n'étais pas n'importe qui.

Myosotis était heureuse. Oui, plus que tout elle se sentait chez elle. Bon d'accord, elle ne savait pas où elle était mais ce n'était pas bien grave... Il faisait bon, ses pieds trempaient dans un petit torrent, les oiseaux chantaient leur joie de vivre et surtout ça sentait bon. L'odeur de quelques fleurs des champs dont elle ne se fatiguerait pas à retrouver le nom, l'odeur de l'herbe fraiche et sauvage,... Que du bonheur ! Elle partit d'un rire joyeux ressemblant à la trille d'un quelconque oiseau. Chez elle, ne pas savoir où elle était n'avait aucun importance, elle l'avait juste oublié, comme tant de choses. La vie était faite pour être vécu sur l'instant, alors ce qu'elle avait fait avant lui importait si peu. Un magnifique sourire toujours dessiné sur le visage, la tête posée sur l'herbe moelleuse, les pieds dans l'eau bruissante, elle savourait ces instants de douce solitude.

Mais bientôt un son dérangeant vint perturber son repos. Des sanglots. Qui osait l'interrompre de tel sorte ? Qui osait pleurer alors que tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde ? Myosotis sortit vivement ses petits pieds du torrent, attrapa son bandeau qu'elle noua autour de ses yeux. Les gens était souvent effrayés en les voyant, elle n'allait pas leur faire ça alors qu'elle ne les connaissait même pas. Tout doucement, alors qu'elle se rapprochait de la source du bruit horrible une idée germa dans son esprit. Le sourire qui s'était effacé un peu plus tôt refleurit sur son visage avec une touche plus... impatiente. Un coup de feu non loin la fit sursauter. Puis le son des voix. Trois différentes il faut croire. Si elle n'entendit pas parfaitement ce que dirent les deux premières, elle comprit parfaitement la troisième, impérieuse, masculine.

▬ Pourrais-je savoir ce qu'il se passe ici, je vous prie ?

Dans un premier temps, personne ne répondit. Le vent fesait voltiger les cheveux -une fois n'est pas coutume- détachés de la jeune fille. Prise d'un envie soudaine, elle éclata de rire. Elle entendait et elle sentait autour d'elle de nombreuses personnes, même si toutes ne parlaient pas. Deux droit devant elle, dont celle qui pleurait, un autre un peu plus loin et enfin les deux dernières sur sa gauche. Sans raison apparente, elle répondit joyeusement :

- Et pourquoi on devrait vous répondre ? Si vous ne savez pas, passez votre chemin !

Et à ces mots elle se mit à siffloter. Elle s'approchait de la fille qui sanglotait et sans plus de cérémonie lui chuchota à l'oreille :

-T'es vraiment bruyante. Pourquoi tu pleures, la vie est belle, non ?

Marchant aléatoirement à travers cette vaste étendue, se dissimulant dans l'ombre des arbres, étouffant le bruit de ses pas pour ne pas se faire remarquer. Rare étant les personnes à l'apprécier, à l'inverse nombreux étaient ceux à lui vouer de l'hostilité. C'est au cours de cette promenade dirigée à l'aveuglette , sentant qu'il devait partir de cette forêt, bien que s' sentant dasn son térritoire, qu'il senti la présence d'autres personnes . Tendant l'oreille, le bruit étouffé de quelques mots lui parvint. Des intrus... Cela ne lui plaisait guère. Aimant être seul, n'ayant de cette manière pas à craindre quoi que ce soit, savoir qu'il risquait de tomber sur de parfaits inconnus le déranger quelque peu. Pour savoir à qui il aurait affaire, il s'approcha à pas feutré parmi les ombres de ce lieu anodin. Un coup de feu raisonna dans l'air, vibrant de mauvais présages, le faisant s'arrêter en plein mouvement et s'abaisser en vitesse. Un fusil... Il y avait donc un réel danger là-bas... Ses yeux se rétrécirent et se parèrent de couleurs plus sombres à cette pensée.

Arrivant finalement près du groupe de jeune gens, se dissimulant toujours dans un buisson, il les épia silencieusement, scrutant de son regard d'ambre à travers le feuillage. Un terrible jeune homme et trois fraiches jeunes filles... Quoi que, non deux garçons, l'un d'entre eux portaient des vêtements assez particulier, ce qui l'avait induit en erreur. Il sentait qu'une autre personne se dissimulait non loin. Pourquoi un tel rassemblement ? Le sang d'un lapin vint titiller ses narines, précédente victime du chasseur et de son arme effroyable... Il pouvait aussi remarquer qu'une d'entre eux semblaient bien mal aller. Frottant d'un geste ses yeux aveuglés par un rayon de soleil, Ash s'interrogeait silencieusement, ennuyait qu'il y ai tant de monde, surtout accompagné d'une personne armée... Mieux valait éviter de se faire remarquer, ils étaient bien trop nombreux pour tenter une approche. N'apportant aucune attention à autrui, il se devait tous de même de savoir la raison de la présence de tant de monde si disparâtre. De plus, s'il s'avérait que l'une de ces personnes se rendaient de l'autre côté de la forêt, ce serait une bonne occasion pour la suivre.

Mouvements. Paroles. L'enfant se recroquevilla sur elle-même, cherchant à dissimuler ses larmes. Personne ne devait la voir dans cet état... N'était-elle pas supposée effrayer? On l'avait toujours considéré comme différente, la personne à rejeter... Pourquoi était-elle ainsi... Elle ne l'avait jamais souhaité! Elle aurait mille fois préféré être une enfant sans-le-sou plutôt que...

Coup de feu. Déformation. La gorge de l'enfant sembla se tordre de l'intérieur. Elle s'étrangla sous le choc. Sursauta, regardant autour d'elle durant quelques secondes, avant de, une nouvelle fois, tenter de se cacher. N'aurait-elle pas pu, tout simplement, s'enfuir loin de toute cette agitation? Elle ne souhaitait pas être abattue... Bien que, quelque part, il était impossible de lutter... C'était ce qui l'attendait, à un instant ou un autre. Elle n'était pas une gardienne. Bien qu'involontairement, elle avait causé de nombreux malheurs... Incontrolable... Elle n'osait même pas imaginer ce qui se produirait si la moindre de ses flammes venait rencontrer le sol... Cela ne devait plus continuer... Plus jamais...

"T'es vraiment bruyante..." La jeune fille suffoqua. Elle ne parvenait pas à supporter les moindres remarques... Cette personne était-elle ironique? "La vie est belle" ... L'enfant fut prise d'une bruyante quinte de toux. Non, la vie n'avait rien de joyeux. Pas la sienne, en tout cas. Elle était bien trop faible. Et ne pouvait vraiment rien faire pour s'échapper de cet endroit qui la terrifiait plus que tout... Ils étaient tous si différents... Elle aurait préféré oublier ses sentiments, perdre cette humanité qui persistait trop en elle, et se laisser aller à son instinct... Elle n'était pas supposée se contrôler... Pourquoi était-elle si faible...?

J'aimais au grand jamais, elle n'aurait penser qu'en s'aventurant dans la forêt elle aurait rencontré autant de monde et en même temps en plus !

Tant mieux, plus il y a de monde et plus elle passerait inaperçue ...

Mais c'est là que le chasseur tira sur un lapin, qui était loin de tout le monde et qui sentait ci bon ... Enfin bref en regardant les différentes personne entourant une jeune fille qui avait l'aire des plus appétissante Léana car c'est comme cela qu'elle se nommait, se faufila pour arriver devants le lapin .

Elle avait beau ressembler a une humaine, devants un tel buffet ses instincts revinrent et on pu apercevoir sur sa tête deux magnifique oreilles de canidé bleus foncés .

En réfléchissant au différente manière de le cuisiner elle se souvint que ... les gens auraient peut-être faim aussi et alors elle décida de le cuire sur le feux ...

Bien calme enfin ci on puit dire cela, elle alluma le feut prit un morceaux de bois et ben mis la pauvre bête morte sur le feu .

Puis se retourna et Cria haut et fort :

-Qui veut du lapin ????

Tout doucement un tableau bien intéressant se peignit devant lui, comme si l'Univers tout entier voulait lui faire payer de ne pas avoir dissimulé sa présence. Tout d'abord ce fut l'arrive de ce travesti qui servait de dirigeant du pays qui arriva comme un fleur, comme s'il n'y avait pas assez de cas de la petite clairière. La reine -ou le roi cross-dressé selon les points de vue- avait décidé de se mêler de ce qui ne le regardait pas ce qui fit soupirer notre rustre homme. Il n'avait pas vraiment envie de s'occuper des réprimandes du haut peuple, d'où ce regard acéré envers sa personne. Il avait hésité à lui jeter une réplique cinglante, mais la deuxième personne étrange le prit de vitesse.

Cette fois il s'agissait d'une aveugle, du moins c'était la seule chose qu'il lui venait à l'esprit en voyant ce bandeau sur ces yeux. Cette dernière se rapprocha de la pauvre accidentée qui depuis son coup de feu semblait s’étouffer, comme si quelque chose lui brûler la gorge. Peut-être le feu divin qu'abritait les dragons, mais pour s'en assurer il aurait dû se rapprocher du peloton, et ça il n'en avait aucune envie. Il décida donc de s’intéresse à son gibier voler par la femme carnivore et il s'avança en sa direction cependant en s'autorisant à faire un détour vers l'homme-femme, chuchotant avec la froideur naturelle de celui qu'il n'avait plus l'habitue de communiquer:

" Dans ces bois votre rang de vaut plus rien Mademoiselle. Mais j'avoue que je n'aurais jamais crû aux racontars si je ne vous avez pas vu en vrai. Un roi en jupe, c'est ridicule quand même!"

Enfin il arriva au niveau de la femme-loup - car elle cachait très mal les attributs de son espèce, il fallait l'avouer- et il récupéra son bien, qui était tout juste tiède. Il n'avait jamais dit qu'il voulait partageait sa prise et encore moins la cuire tout de suite, il devait avant la dépecer pour récupéré cette peau qui valait son pesant d'or. En silence il se mit à dos à la demoiselle et sortit son couteau afin de vider de ses entrailles, et quand le sang commença à tâcher ses doigts, il remarqua la présence d'un autre intrus, comme s'ils n'étaient pas assez. Mais n'ayant pas envie de s'arrêter dans sa tâche, il lâcha assez distinctement pour que tout le monde entende:

" J'ignorai que les lutin ou les esprits quelconque aimaient épier un groupe d'individus. File avant que je te tire dessus et cela va de même pour toi la louve, Je ne partage pas mes prises sans rien en échange..."

Sur ces mots, il oublia le monde extérieur et se concentra sur les vicaires à extraire. Il en oublia presque que s'il était passé par là, c'était pour pouvoir traverser la forêt afin de remplir son sacs de munitions. Mais un lapin restait un lapin, même chauffé...

Un rire fendit l'air boisé et s'éleva vers le ciel.

▬ Et pourquoi on devrait vous répondre ? Si vous ne savez pas, passez votre chemin !

Cette fille n'avait-elle aucun sens de la courtoisie ? Cette pauvre petite, recroquevillée sur elle-même, en rechanche, m'attristait. N'y avait-il rien que je puisse faire pour elle ? Alors que je réfléchissais sagement à une manière de consoler cette enfant, une personne plus étrange encore que les autres s'appropria le lapin que le chasseur venait d'abattre et se mit à tenter de le cuire. Étais-je la seule personne normale en cette forêt ?

Le lapin ne put rôtir bien longtemps car son véritable propriétaire paraissait désirer le récupérer. Il s'approcha cependant d'abord de moi et, très froidement, me parla.

▬ Dans ces bois votre rang de vaut plus rien Mademoiselle. Mais j'avoue que je n'aurais jamais crû aux racontars si je ne vous avais pas vu en vrai. Un roi en jupe, c'est ridicule quand même !

Je n'étais pas beaucoup plus petit que lui et me redressai donc pour faire voir toute ma grandeur. Je redressai la couronne qui se trouvait perchée sur le sommet de mon crâne et jetai un regard supérieur au chasseur.

▬ Ces bois font partie du royaume. Même votre lapin en fait partie. Les choses sont ainsi. Sachez, de plus, que je ne suis pas le Roi, mais la Reine. Cela ne se voit-il pas ? Mon épouse est le Roi. Les choses ont toujours ainsi mais je puis comprendre que ça semble compliqué à la populace.

Je partis ensuite m'asseoir sur le sol près de la fille qui se lamentait toujours. Tant pis pour ma robe ou pour mon retard, il me fallait me reposer. Je sortis alors un fin tissu dans lequel était enveloppées trois pommes – car cela est toujours fort utile lorsque l'on voyage – et commençai à en manger une. Je pris cependant soin de tourner le dos au chasseur qui s'occupait d’éviscérer son gibier. J'invitai alors les autres à partager mon repas.

▬ Si l'un de vous, mes chers sujets, désire partager ma collation, ne vous privez pas. Ce ne sont certes pas des fruits de la forêt, mais ils vous sustenteront sans aucun doute et sont délicieux.

Ce coin de foret devenait bien bruyant et tellement agité : toutes ces personnes si différentes qui se rassemblaient ainsi, c'était assez déroutant pour le blond. Deux enfante dont l'une en pleure, une reine qui quoiqu'un peu bizarre n'avait pas tellement l'air hostile, une louve, une aveugle et un chasseur... Celui dont il se méfiait était le chasseur, étant son ennemi naturel. N'aimant pas le monde, préférant de loin ne pas prendre de risque est resté seul, il était rassuré en étant caché loin de cet attroupement, l'observant sans s'y mêler. Une pointe de curiosité s'empara de lui en voyant ce qui semblait être une consœur s'approcher du lapin tuer il y a peu. Même si l'odeur du sang saturer l'air, elle aurait dû se méfier davantage du chasseur qui jamais ne l'aurait laissé prendre sa proie. Cette louve était étrange, n'avait-elle pas compris que les jamais les autres ne l'accepterait jamais ?

Les discussions et l'agitation autour de lui avait le don de le troubler, ne sachant plus vers où tendre l'oreille. Entre la jeune fille qui pleurait et l'homme qui semblait vraisemblablement être une femme qui se disputait avec le chasseur, ce n'était pas simple. Il semblait en plus que personne n'ai l'attention de se diriger à l'extérieur de la forêt. Une voix amère le coupa dans ses réflexions. Des menaces maintenant, c'était bien la preuve que le monde lui était hostile : il n'avait absolument rien fait, ne s'était pas montré et déjà on voulait le tuer. Sachant très bien que ce terrible étranger n'aurait aucune hésitation à mettre ses paroles en action, Ash était bien obligé d'obéir. Ceci dit, il prit la peine de faire un léger détour pour apparaitre à une bonne distance de l'homme armé.

- Je ne suis ni un lutin, ni un esprit. N'est-ce pas normal d'avoir de la méfiance lorsque l'on entend un coup de fusil résonner à travers ce bois auparavant si calme, monsieur le chasseur ?

Fixant de son regard d'ambre son opposant, une pointe d'animosité y était clairement présente. La proposition de l'étrange reine, ne l'intéressa pas beaucoup, n'étant pas vraiment attiré par les fruits. De plus, qui sait s'ils n'étaient pas empoissonnés ? ... Ceci dit, maintenant qu'il était au sein de ce groupe, autant se renseigner sur la présence de ces autres personnes.

- Vous... Vous êtes venu ici pour une raison précise ?

Bien que s'adressant à tout le monde, le blond fixer davantage la louve, ayant moins à craindre ceux de son espèce.

L'intérêt que portait Wiliam aux paroles du souverain était faible, mais assez pour que lorsque le sang coulait sur la chaussure, il grimaça de ses mots qu'il venait de faire vibrer son tympans. Comment osait-il dire que la forêt lui appartenait? Il ne voyait pas comment cette espace sacrée pouvait appartenir un misérable humain. Il préférait même croire que c'était ce stalker qui en soit le maître que ce roi de pacotille. En même temps, cette androgyne ne pouvait pas comprendre sa colère, tout devait lui sourire. Il vivait dans un château de cristal, ayant comme seul ennui de faire quelque fois quelque chose pour ce peuple de mouton. Lui, il avait dû toujours se battre pour gagner sa vie, car même sa grande protectrice, Mère Nature, était rude avec lui. Un lapin ne valait pas grand-chose, au pire il pouvait espérer l'échanger pour quelques légumes, rien de plus. De plus, il était très mal vu dans la région, car chasser signifiait tuer alors il vivait reclus de la société, ce qui expliqua pour quoi il pesta avec rage, fixant avec ses yeux miel l'Ennemi.

« Cette forêt ne t'appartiens pas plus qu'à moi votre majesté ! Vous n'aurez jamais le pouvoir dans ses contrés féérique, nous ne sommes que des invités ici.... »

Enfin, il fit face au jeune être aux cheveux blond, gardant cette expression haineuse qui le caractérisait. Maintenant qu'il avait vidé l'animal, il n'avait plus à rester avec eux. Il n'avait aucune envie de participer à ce pique-nique. Il se releva donc, se permettant de répondre à cette phrase que le l'être féérique avait osé prononcer :

« La chasse est vitale pour les hommes, mais ça n'a pas l'air de te concerner... »

Sans attendre une quelconque il s'en alla, du moins s'il n'avait pas trébucher sur une branche et s'était pas écraser . Comme quoi le Destin voulait qu'il reste avec ce groupe qu'il n'aimait pas...

Il était évident que le chasseur n'appércierait pas mes mots. Cet homme semblait de pas être capable de rester calme un seul instant. Il était, vraisemblablement, le genre de personne avec lesquelles je ne pouvais m'entendre. Cependant, il aurait été inacceptable que je prenne la peine de me disputer avec lui.

▬ Cette forêt ne t'appartiens pas plus qu'à moi votre majesté ! Vous n'aurez jamais le pouvoir dans ses contrés féérique, nous ne sommes que des invités ici....

▬ Je ne suis pas complètement d'accord avec vous. Je ne nie pas le fait de n'être qu'un invité de passage, ne connaissant pas réellement ce lieu. Mais par les droits qui me sont conférés, je règne bel et bien sur cet endroit.

Après avoir prononcé ces mots, je continuai à manger ma pomme fraîche. Il en restait encore deux. Je ne les mangerais pas maintenant. Soit je les offrirais à quelqu'un, soit je les garderais pour plus tard. A ce moment, le chasseur était en train de discuter avec l'être blond d'une manière presque agressive. Cette personne était vraiment sans espoir...

▬ Vous... Vous êtes venu ici pour une raison précise ?

Je me tournai vers le blond, qui venait de parler, et lui sourit paisiblement bien que lui regarda quelqu'un d'autre.

▬ Je souhaite simplement traverser cette forêt. C'est une raison bien simple. Et vous ? Vivez-vous ici ou êtes-vous de passage ?

[C'est mon tour ♥, Oulà, ça fait beaucoup à rattraper ^^']

La "pauvre" petite fille qui avait dérangé son repos sanglota de plus belle à sa remarque. Myosotis soupira puis haussa les épaules. Après tout si elle ne voulait pas se calmer c'était son problème...
Autour d'elle les gens s'agitaient, se lançant des paroles plus ou moins gentilles. Et qui l'atteignaient si peu. Ils troublaient le calme et le bonheur de sa forêt. Elle fronça les sourcils quelque peu agacée. Qu'avaient-ils à s'énerver comme ça ! S'écartant de l'enfant bruyante d'un pas dansant, elle s'assit avec grâce sur une souche d'arbre se tenant. Comment avait-elle su que cette dernière se trouvait là était un mystère mais elle n'allait certainement pas se compliquer la vie à comprendre le pourquoi du comment de la moindre petite chose. Prêtant une oreille distraite à la conversation, elle entreprit de mettre un nom sur les personnes présentes. Un passe temps comme un autre.

Il y avait la Bruyante. Ce qu'elle était précisément n'avait pas vraiment d'importance, elle ne faisait que pleurer.
L' Ombre. Elle le sentait caché à une dizaine de mètres d'elle. Elle se faisait discrète mais ça ne suffisait pas.
Une jeune fille aimant le lapin. Non une Louve plus précisément. Elle avait apparemment chipé sa proie -le lapin- au Chasseur.
Le Chasseur... Celui-là Myo ne l'aimait pas du tout. Surtout qu'il avait évoqué les lutins comme des esprits quelconques. Il ne comprenait rien à rien lui ! Cela finirait par lui jouer des tours d'être aussi peu réfléchi.
Et il y avait le Roi... ou la Reine. La jeune fille avait du mal à voir ce qui était gênant là dedans. Le Chasseur se moquait d'elle... ou de lui. Pour elle qu'il ou elle soit Roi ou Reine n'avait pas d'importance. A ses yeux ce n'était rien de plus qu'un titre comme les autres, alors il pouvait bien être ce qu'il voulait ça ne lui faisait ni chaud ni froid.

Mais il mangeait une pomme. Et elle aimait bien les pommes. Seulement elle se souvenait bien le mauvais tour qu'avait joué la Sorcière -une de ses connaissances- à sa belle-fille Blanche-Neige. Et elle se méfiait des pommes offerte par des gens étranges. Il faut dire aussi que la Sorcière n'inspirait pas confiance, ce qui laissait à penser que la "princesse" était vraiment naïve. Enfin !

Puis la Reine et le Chasseur commencèrent à se disputer pour savoir si cette forêt appartenait ou non à l'aristocrate. Pour une fois elle était bien d'accord avec le Chasseur qui affirmait qu'il n'avait aucun pouvoir sur ces contrées. Mais elle lui aurait bien retourné la remarque. S'il pouvait fiche le camp ça l'arrangerait bien. Cela semblait d'ailleurs être le but de la Reine :

▬ Je souhaite simplement traverser cette forêt. C'est une raison bien simple. Et vous ? Vivez-vous ici ou êtes-vous de passage ?

Myo avait bien envie de lui lancer une remarque acerbe mais elle se retint. Un peu de finesse que Diable ! Ne fallait-il pas qu'elle fasse honneur à sa race ? Elle se contenta donc de sourire et de prendre un air guilleret.

- Vous voulez donc traverser ? Comme c'est étrange... Pourquoi faire ? Je suis sûre que dans votre "royaume" (on sentait l'ironie dans sa voie) il y a des chemins qui la contournent, n'est-ce pas ? Et puis vous êtes seul. Ne craignez vous pas qu'il vous arrive quelque chose ? On ne sait jamais. Ces bois peuvent être hostiles...

Son sourire s'élargit encore, puis elle se mit à chantonner en dansant sur place, se désintéressant totalement de ce qui l'entourait. De toute façon elle était chez elle et donc dans ses droits. Elle se contenta donc d’apprécier la caresse de se cheveux longs sur sa peau alors qu'elle tournoyait.